Comme la lande
est riche aux heures empourprées, Quand les
cadrans du ciel ont sonné les vesprées Quels longs
effeuillements d’angélus par les chênes! Quels suaves
appels des chapelles prochaines! Là-bas,
groupes meuglants de grands bœufs aux yeux glauques Vont menés par
des gars aux bruyants soliloques. La poussière
déferle en avalanches grises Pleines du
chaud relent des vignes et des brises. Un silence a
plu dans les solitudes proches : Des Sylphes
ont cueilli le parfum mort des cloches. Quelle
mélancolie ! Octobre, octobre en voie! Watteau ! que
je vous aime, Autran, ô Millevoye! Émile Nelligan
Комментариев нет:
Отправить комментарий
Примечание. Отправлять комментарии могут только участники этого блога.
Комментариев нет:
Отправить комментарий
Примечание. Отправлять комментарии могут только участники этого блога.