Automne
Maintenant,
plus d’azur clair, plus de tiède haleine,
Plus de
concerts dans l’arbre aux lueurs du matin :
L’oeil ne
découvre plus les pourpres de la plaine
Ni les flocons
moelleux du nuage argentin.
La campagne a
voilé ses riches perspectives.
L’orme glacé
frissonne et pleure ses débris.
Adieu soupirs
des bois, mélodieuses brises,
Murmure éolien
du feuillage agité.
Adieu
dernières fleurs que le givre a surprises,
Lambeaux épars
du voile étoilé de l’été.
Le jour meurt,
l’eau s’éplore et la terre agonise.
Les oiseaux
partent. Seul, le roitelet, bravant
Froidure et
neige, reste, et son cri s’harmonise
Avec le
sifflement monotone du vent.
Nérée Beauchemin, Les floraisons matutinales
Комментариев нет:
Отправить комментарий
Примечание. Отправлять комментарии могут только участники этого блога.