понедельник, 21 августа 2017 г.

Chapitre 1: La famille Ledoux (Transcription)



La famille Ledoux

     - Lou, dit Anne, ouvre, je dois entrer dans la salle de bains. Je vais être en retard au collège à cause de toi. Et toi aussi, tu vas être en retard à la fac !
     - Une minute, maman, je me coiffe et je sors... Voilà, tu peux entrer.
     - Merci... et prends ton petit-déjeuner avant de partir !!!
     - Pas le temps, dit Lou... Au revoir maman, à ce soir !

* * *
     Impossible de décrire Lou sans parler de ses beaux cheveux bruns et lisses ! Tous les matins, elle les brosse longuement ; c’est sa seule coquetterie : pas de maquillage, pas de bijoux, excepté parfois un pendentif.
     Petite et mince, sportive, elle porte généralement un jean, un T-shirt et un grand pull. Lou est jolie, elle a des yeux noirs en amande et une bouche bien dessinée. Son nez est petit, vraiment petit.
     Le violet est sa couleur préférée ; elle met souvent des vêtements de cette couleur ou... noirs.
     Lou a 22 ans. Elle veut être photographe ou journaliste : elle adore faire des photos et elle aime lire aussi. Elle est étudiante, en lre année, à l’école de photographie de Paris.
     Tous les matins, elle attend le dernier moment pour se lever : c’est agréable de rester au lit ! Quinze minutes plus tard, elle descend rapidement les escaliers de son immeuble (elle déteste prendre l’ascenseur) pour aller à ses cours. Naturellement, elle n’a pas le temps de déjeuner... ce qui contrarie sa mère.
     - Lou, tu n’es pas raisonnable. Mange un peu...
     Mais c’est inutile. La jeune fille ne l’écoute pas.
     Lou est passionnée par ses cours. Elle a de bonnes relations avec ses professeurs et elle étudie avec enthousiasme. Elle a aussi une autre passion : se promener dans les rues de Paris, sur les bords de la Seine et prendre des photos. Elle connaît très bien Paris.

la fac (fam.) : la faculté de l’université
un bijou : un petit objet qu’on porte comme ornement (un collier, un anneau, une bague)
un pendentif : un petit objet suspendue à un collier
parfois : de temps en temps
des yeux en amande : des yeux allongés en forme ovale
souvent : fréquemment
un journaliste : une personne qui écrit des articles dans les journaux, les revues
un immeuble : un grand édifice qui a différents appartements
un cours : une leçon sur une matière
un peu : un petit nombre, une petite quantité
très : extrêmement


     La famille Ledoux a un grand appartement dans le 17e arrondissement, derrière le Parc Monceau.
     Pierre et Anne Ledoux ont une seule fille et ils sont très fiers d’elle. Ils la trouvent affectueuse et intelligente; pour eux, c’est la fille idéale !
     Anne Ledoux est une femme petite, un peu ronde, souriante et gaie. À la maison, sa pièce préférée, c’est la cuisine. Là, elle prépare des plats délicieux -c’est en effet une excellente cuisinière-, et elle prépare aussi ses cours, car elle est professeur d’anglais dans un collège parisien. Quand elle corrige ses copies, en fin d’après-midi, il y a souvent un bon plat sur le feu.
     Le week-end, elle aime sortir avec Pierre, son mari. Ils vont voir des expositions de peinture, visiter des musées. De temps en temps, ils vont au cinéma ou au théâtre. Ils ont aussi beaucoup d’amis qu’ils voient le soir. Dîner chez les Ledoux est un plaisir : le repas est succulent et la compagnie très agréable.

***
     Pierre a presque cinquante ans. Il a les cheveux gris et une apparence sérieuse.
     Il travaille dans une compagnie d’assurances. Pour aller au travail, il met un costume sombre, une chemise et une cravate; il paraît alors plus sérieux et plus vieux !
     Pierre travaille beaucoup. Le soir, quand il rentre à la maison, il aime retrouver Anne et Lou et parler avec elles, ou regarder un film à la télévision.
     Le week-end, Pierre est un autre homme : il abandonne son style sévère pour des vêtements décontractés.

un arrondissement : une division administrative dans de grandes villes de France
fier : orgueilleux, très content
rond : gros
gai : qui est de bonne humeur et qui rit souvent.
une copie : un devoir écrit par un élève
le feu : une source de chaleur pour faire cuire les aliments
beaucoup de : un grand nombre, une grande quantité de
presque : quasiment
une assurance : un système de protection financière contre les accidents, les vols, les incendies...
un costume sombre : il est de couleur foncée
décontracté : confortable, pratique.

     Tôt le matin, il va faire une longue promenade dans le quartier. Quand il revient, il achète toujours des croissants et du pain pour le petit-déjeuner de « ses femmes ».
     Chez les Ledoux, c'est une habitude, le petit-déjeuner du week-end. Pour Lou aussi !!!

***
     De la cuisine, Pierre annonce :
     - Le petit-déjeuner est prêt, je vous attends : café, pain, croissants, beurre et confiture. Vite, le café va être froid !
     Lou et Anne arrivent et s’installent à table.
     - Merci Pierre, dit Anne. Hum ! Les croissants sont chauds, quel délice !
     - Bonjour papa, dit Lou. Mais il est quelle heure ? J’ai sommeil...
     - Dix heures et demie, répond Pierre. Une heure décente pour se lever, non ? Qu’est-ce que vous voulez faire aujourd’hui ?
     - J’ai rendez-vous avec Suzy à 14 heures devant le Centre Pompidou : on doit préparer un travail pour l’école, dit Lou.
     - Un travail sur quoi ? demande Anne.
     - Sur Robert Doisneau. C’est pour mercredi et on est en retard !
     - Dommage ! dit Anne. Et toi, Pierre, tu as une idée ? Il y a une nouvelle exposition au Grand Palais, sur Courbet. Ça t’intéresse ?
     - Pourquoi pas ? dit Pierre. J’aime bien ce peintre. Et ce soir, je vous invite au restaurant ! Je connais un bon restaurant dans le quartier du Marais. Tu nous retrouves là-bas, Lou ?
     - Je ne sais pas, papa, ça dépend de notre travail...
     - Viens avec Suzy.
     - C’est une bonne idée ! je vous appelle. Bon, je file. Merci pour les croissants, papa. Super bons !!!

un quartier : une partie d’une ville
toujours : de manière habituelle, tout le temps
j’ai sommeil : je veux dormir un peu plus
Robert Doisneau : (1912-1994) célèbre photographe français.
Dommage ! : c’est un peu contrariant mais ce n’est pas grave.
Courbet : (1819-1877) un peintre français
filer (fam.) : partir vite






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